Je suis né d’une douleur
humaine
D’entre d’albâtres cuisses ensanglantées,
Arraché en un cri à ma divinité
Je fuis vers une folie incertaine.
J’ai vécu par le vide enchaîné,
Dernier monstre d’un peuple oublié,
Inspirant mille haines, mille martyrs
Marionnette brisée par de trop vains soupirs.
Je suis mort enivré d’humanité
Enlaçant ma première compagne.
Sur une couche de terre glacée,
Je dévore d’un amour sombre et brisé
Les souvenirs d’une vie de bagne.
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