Je rendrais alors, au Tailleur, mon
costume usé,
Devenu trop grand et trop lourd pour moi,
Ma représentation enfin finie.
Je ne laisserai plus le hasard, lourdement fardé
Écorcher mon cœur, glacer ma peau.
J’abandonnerai le visible pour l’éthéré.
Que serais-je, privé de la fidélité de
ton amour sans faille ?
Quel rôle jouer dans cette triste pièce
sans ton regard bienveillant ?
Déjà, j’entends le rythme familier
de ton pas léger approcher de ma présence
et la sérénité m’envahit.
Mon amie éternelle, mon amour décharnel,
ma mort.
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